Découvrez ces trois femmes au destin incroyable!

‘’Les difficultés que tu traverseras tout au long de la vie ne sont pas là pour te détruire, mais pour t’aider à devenir une meilleure version de toi-même ‘’. Voici la leçon que nous devons tirer de l’histoire personnelle de ces trois femmes au destin incroyable: Winnie Harlow, Mariam Doumbia, et Muniba Mazari. Ces femmes sont la définition même de la résilience et du courage.

1-Mariam DOUMBIA

Mariam Doumbia dès son  jeune  âge est passionnée par le chant. Elle raconte qu’enfant, elle collait souvent son oreille à l’appareil radio de son père pour apprendre par cœur des chansons des vedettes maliennes comme Siramory  Diabaté, Mokontafé sako, et aussi les grands standards de la variété française.

A l’âge de cinq ans, Mariam Doumbia perd la vue. Malgré ce coup, elle ne s’est pas apitoyée  sur son sort. Bien au contraire  elle a continué avec plus de détermination   pour réaliser son rêve de chanteuse. A 6 ans,  malgré sa cécité elle intervenait dans  les mariages et baptêmes. Elle fait partie des premiers élèves à intégrer l’institut des jeunes aveugles de Bamako. Elle a également donné des cours de chants et de danse aux autres élèves de l’institut..

En 1975, elle rencontre Amadou Bagayoko à l’Institut des jeunes aveugles de Bamako, ils ne tardent pas à former un couple sur la scène comme dans la vie. Aujourd’hui le couple est connu et reconnu dans le monde entier, ils ont collaboré avec les plus grands artistes. Ils ont remporté des prix  comme la victoire de la musique de l’album reggae world de l’année 2005 pour  »dimanche à bamako ».

2-Winnie Harlow

 » Le zèbre », « La vache », tels étaient les surnoms de winnie Harlow allias Chantelle Brown-Young lorsqu’elle était enfant. En effet, à l’âge 4 ans, elle a été diagnostiqué   »Vitiligo ». Une maladie auto-immune qui touche seulement 1% de la population mondiale et le plus souvent des personnes de couleur. Elle engendre la dépigmentation partielle de la peau. Lorsqu’elle était à l’école, ces camarades de classe  pensaient que sa maladie était contagieuse, elle se retrouvait donc très souvent harcelée, injuriée, isolée  par les autres.

Durant des années, la jeune fille n’osait pas poursuivre son rêve de devenir un mannequin international. Mais un jour, elle a réalisé que l’avis des autres n’a pas d’importance. Elle a alors décidé de prendre le pouvoir sur sa vie.

 » Je me suis aimée. Et avec ça, des opportunités ont commencé à tomber sur mon chemin. Et je remercie Dieu pour cela. Essayez de vous aimer vous-mêmes ».

Repérée en 2014 sur Instagram par Tyra Banks, elle défile aujourd’hui pour de grands couturiers. Chantelle Brown-Young veut inciter les jeunes femmes à s’aimer et s’assumer telles qu’elles sont.

« Certaines filles m’ont dit qu’on se moquait d’elles à cause de leurs tâches de rousseur et qu’elles ont repris confiance en elles parce que j’étais différente et que j’aimais ma différence », témoignage du top model dans « Sept à Huit ».

3-Muniba Mazari

Surnommée « La Dame de Fer du Pakistan » Muniba Mazari a été nommée par la BBC comme  l’une des 100 femmes les plus inspirantes de l’année 2015. Elle a également  fait partie du classement « 30 Under 30 » 2016 de Forbes (qui liste les 600 plus brillants jeunes entrepreneurs, innovateurs et influenceurs).

Muniba vient  de très loin. Elle a été mariée de force à l’âge de 18 ans. À la suite d’un grave accident de la route, elle se retrouve à 21 ans paraplégiques. Le médecin lui apprend après qu’elle ne pourra jamais avoir d’enfants…

Après de longues périodes de dépression, elle fera preuve d’un immense courage en décidant de donner un nouveau tournant à sa vie. Elle se remit à la penture (son rêve d’enfant). Ce qui marque le début de sa résurrection.  Elle décide d’adopter un enfant par la suite.

« Je n’ai jamais voulu être en chaise roulante. Je n’ai même jamais pensé être un jour en chaise roulante. La vie est un test, une épreuve, et les tests ne sont pas censés être  faciles. Et quand la vie te donne du citron, fais-en de la limonade. C’est normal d’avoir peur, c’est normal de pleurer. Mais  abandonner ne doit jamais  être une option » déclare-t-elle au cours d’une conférence.